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« J’ai choisi le massage. Pas le sacrifice. »





Je pratique le massage professionnellement depuis 2008 en spas de luxe et en amateur depuis 1985.


A part cela, j’ai une autre vie : je suis psychopraticienne, sophro-relaxologue et j’ai un brevet d’éducation physique.


Un jour, je suis allée pour me faire évaluer par "l'agent des palaces" pensant ne pas être sélectionnée, je voulais juste une évaluation, mais j’ai compris que mes mains avaient envie de parler. Depuis, elles le font à longueur de journée.


Je travaille aujourd’hui dans de très beaux établissements, dont l’Hôtel de Crillon que j'adore. J'ai aussi mon cabinet où j’accompagne mes clients en thérapie psychocorporelle, psychogénéalogie ou en gestion du stress.


Si je partage aujourd’hui mon expérience, c’est parce que je pense qu’il est temps de lever le voile sur les paradoxes silencieux de notre métier.


Le massage, c’est magnifique… mais pas à n’importe quel prix !

On me demande : « Mais comment fais-tu pour masser autant d’heures ? » Ce n’est pas une question d’endurance, c’est une question de posture. Je n’ai jamais considéré qu’enchaîner 10 soins par jour, c’était la preuve d’un bon travail. Mais quand cela arrive, je suis prête, parce que j’ai appris à me préserver.


Appuyer avec les paumes ? Très mauvaise idée. On abîme ses poignets.

Écarter trop les genoux plus loin que les épaules ? Mauvais plan pour les ligaments croisés.

Masser avec ses muscles ? C’est fatigant, j'utilise le poids du corps.

Je masse avec conscience, avec précision. Et je sens les muscles se dénouer sous mes doigts. C’est ça, mon indicateur de réussite avant le regard magnifié de la personne à la fin de l'expérience.


La formation express, non merci !

J’ai eu la chance d’être très bien formée à une époque où on nous demandait 100 pratiques signées et commentées pour obtenir un certificat. Aujourd’hui, j’ai vu des praticiens entrer en cabine après 3 jours de formation ou pire… après avoir regardé une vidéo. Certains sont envoyés au front dès 16 ans et doivent se reconvertir à 18.

Un jour un directeur me dit : " Prends Untel et Bidule une demi-heure tu leur montre le massage et on les met en cabine cet après-midi !".

Ce n’est pas seulement préoccupant. C’est de l'arnaque.


Free-lance, mais pas en roue libre !

Mon statut me permet de choisir. Et choisir, c’est essentiel. Choisir mes établissements, d’abord. Si je dois traverser tout un palace, attendre au PC sécurité, enfiler une tenue trop petite, faire le thé, masser, raccompagner à la piscine, et refaire la cabine… le tout pour 60€ sur deux heures et demie, je préfère refuser. Il faut savoir regarder l’ensemble de la mission. Le tarif, le temps sur place, l’énergie dépensée. Une prestation payée correctement, c’est une pratique qui respecte aussi la praticienne. Je recommande de facturer 35% du prix de vente.


Polyester ou coton : la vraie question !

On en parle, des tenues spa ? Le 2Life P.E.T® par exemple désigne un polyester recyclé à partir de bouteilles en plastique. Le nom « 2Life » suggère qu’il s’agit de matière recyclée pour une « seconde vie », c’est peut-être une victoire pour les océans, mais une défaite pour nos manœuvres. Ça colle, ça bloque, ça sent vite mauvais. Moi, j’ai opté pour le coton ou le lin. Doux, respirant, efficace.


Et pour l’huile ? Je choisis des huiles végétales naturelles ou bios. Je passe mes journées à les respirer et à les absorber par la peau, je préfère les neutres et saines.


Hygiène, musique et oshiboris : je viens avec ma trousse

Il m’est arrivé de travailler 6 heures sans savon. Résultat ? Une infection aux levures aux ongles plus de 6 ans d'errance pour être soignée (car non c'est pas une mycose).

Depuis, je ne pars jamais sans mon savon bio pour ne pas m'abimer la peau avec tous les lavages, ma petite enceinte Sony (au cas où la musique ne marche pas), voire mes lingettes désinfectantes et ma tenue de secours. On ne peut pas offrir un soin de qualité quand on se sent négligée, inconfortable ou abusée.


Reprendre le pouvoir, c’est aussi ça le luxe !

J’ai appris à ne plus avoir peur de dire non. Non à des conditions qui ne respectent ni mon corps, ni ma santé mentale, ni mon temps. Non à des lieux qui n’ont pas pris la peine de penser à l’humain derrière le service.

À chaque fois que j’ai quitté un spa où je ne me sentais pas respectée ou valorisée, j’ai toujours trouvé mieux.


Parce que l’on attire ce que l’on incarne.

Aujourd’hui, je transmets tout cela aux thérapeutes que j’accompagne : les postures, les codes du luxe, les règles d’hygiène, le sens du soin.

Et je conseille les spas à monter en qualité via des audits personnalisés.


Prendre soin des autres commence par prendre soin de soi.

Et poser ses conditions, ce n’est pas être difficile. C’est être professionnelle.




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