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Quand plaire est une prison



Le syndrome de la gentille fille :

chronique d’un trop-plein de “oui”



Chez Saneo by Noelia, on aime les soins profonds, les silences éloquents et les vérités qui piquent un peu, mais qui font du bien.


Alors aujourd’hui, on soulève un tabou qui a le vernis doux de la politesse… mais l’effet abrasif du papier de verre sur l’estime de soi.


Elle dit oui. Tout le temps.

Oui pour aider.

Oui pour remplacer.

Oui pour le dîner chez les beaux-parents.

Oui pour le client qui arrive 15 minutes en retard.

Et surtout, oui pour ne déranger personne. Jamais.


Mais à force de dire oui à tout le monde, elle dit non à qui, déjà ?

Ah oui ! À elle-même.


Bienvenue dans le syndrome de la gentille fille.

Une épidémie silencieuse, souvent diagnostiquée trop tard, quand les batteries émotionnelles crient à l’aide.


Genèse d’une gentille

Ce n’est pas un virus, non. C’est une éducation.

Une culture de la douceur imposée, transmise avec amour mais sans conscience :

« Sois sage. Sois polie. Sois disponible. »


Et quand on est félicitée à 5 ans pour avoir cédé son jouet (alors qu’on voulait le garder), on apprend une chose précieuse : plaire = être aimée.


Spoiler : c’est faux, mais ça, on le découvre après 30 ans de “ça ne me dérange pas”.




Symptômes fréquents

• Un sourire même quand ça brûle à l’intérieur

• Une fatigue sourde, émotionnelle

• Une frustration qu’on planque sous des gâteaux maison

• Une incapacité à dire “non” sans rédiger une thèse

• Un talent pour attirer… les champions du chantage affectif


Et le pire ?

Elle devient invisible.

À force de s’effacer pour les autres, on finit par ne plus se voir soi-même.


Gentille, mais pas martyr

Se libérer de ce syndrome, ce n’est pas virer sociopathe ou envoyer tout le monde paître sur WhatsApp.

C’est apprendre à être authentique.

À poser une limite sans trembler.

À dire un vrai “non” pour pouvoir dire de vrais “oui”.

À se choisir. Sans se justifier.


Ni s’excuser d’exister.


Alors, on fait quoi ?

On désapprend.

On réapprend.

On s’entoure de gens qui savent que “gentille” ne veut pas dire “à disposition”.


Moralité : Mieux vaut une vérité qui fait froncer les sourcils qu’un “oui” qui vous ronge la colonne vertébrale.

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Article tres intéressant ! IL me touche tout particulièrement ...

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